Le message du Pape, à l’occasion de la 49e Journée Mondiale de Prière pour les Vocations,
Cette journée qui sera célébrée le 29 avril 2012, a pour
thème « Les vocations, don de l’Amour de Dieu ».
Traduction officielle en français
Chers frères et sœurs,
La 49e Journée Mondiale de Prière
pour les Vocations, qui sera célébrée le 29 avril 2012, quatrième dimanche de
Pâques, nous invite à réfléchir sur le thème : Les vocations, don de l’Amour de
Dieu.
La source de tout don parfait est
Dieu Amour – Deus caritas est –: «celui qui demeure dans l’amour, demeure en
Dieu et Dieu en lui» (1 Jn 4, 16). L’Écriture Sainte raconte l’histoire de ce
lien originel entre Dieu et l’humanité, qui précède la création elle-même.
Saint Paul, écrivant aux chrétiens de la ville d’Éphèse, fait monter un hymne
de reconnaissance et de louange au Père, Lui qui, avec une infinie
bienveillance, met en œuvre, au cours des siècles, son dessein universel de
salut, qui est un dessein d’amour. Dans son Fils Jésus – affirme l’Apôtre – Il
«nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans l’amour,
saints et irréprochables, sous son regard» (Ep 1, 4). Nous sommes aimés par
Dieu “avant” même de venir à l’existence ! Mû exclusivement par son amour
inconditionnel, Il nous a “créés de rien” (cf. 2M 7, 28) pour nous conduire à
la pleine communion avec Lui.
Saisi d’émerveillement devant l’œuvre
de la Providence divine, le psalmiste s’exclame: «A voir ton ciel, ouvrage de
tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que
tu penses à lui, le fils d’un homme, pour que tu en prennes souci?» (Ps 8,
4-5). La vérité profonde de notre existence est ainsi contenue dans cet
étonnant mystère: chaque créature, en particulier chaque personne humaine, est
fruit d’une pensée et d’un acte de l’amour de Dieu, amour immense, fidèle,
éternel (cf. Jr 31, 3). Découvrir cette réalité change véritablement notre vie
en profondeur. Dans une page célèbre des Confessions, saint Augustin exprime
avec une grande intensité sa découverte de Dieu, suprême beauté et suprême
amour, un Dieu qui lui avait été toujours proche, auquel il ouvrait enfin son
esprit et son cœur pour être transformé: «Bien tard je t'ai aimée, ô beauté si
ancienne et si nouvelle, bien tard je t'ai aimée! Et voici que tu étais
au-dedans, et moi au-dehors. C’est là que je te cherchais. Tout disgracieux, je
me ruais sur tes gracieuses créatures. Tu étais avec moi et je n’étais pas avec
toi. Loin de toi, elles me retenaient, elles qui ne seraient, si elles
n’étaient en toi. Tu m’appelas, crias, rompis ma surdité. Tu brillas, et ta
splendeur a ôté ma cécité; tu répandis ton parfum, je respirai, je soupirai, je
t’ai goûté, et j’eus faim et soif; tu m’as touché, et je brûlai du désir de ta
paix.» (X, 27.38). Par ces images, le saint Évêque d’Hippone cherche à décrire
le mystère ineffable de la rencontre avec Dieu, avec son amour qui transforme
toute l’existence.
Il s’agit d’un amour sans réserve qui
nous précède, nous soutient et nous appelle tout au long du chemin de la vie et
qui s’enracine dans l’absolue gratuité de Dieu. Se référant en particulier au
ministère sacerdotal, mon prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II, affirmait
que «tout acte ministériel, en même temps qu'il conduit à aimer et à servir
l'Église, pousse à mûrir toujours davantage dans l'amour et dans le service du
Christ Tête, Pasteur et Époux de l'Église; cet amour se présente toujours comme
une réponse à l'amour prévenant, libre et gratuit de Dieu dans le Christ» (Exhort.
apost. Pastores dabo vobis, 25). Chaque vocation particulière naît, en effet,
de l’initiative de Dieu, est don de l’amour de Dieu ! C’est Lui qui fait le
“premier pas”, non à cause d’une particulière bonté rencontrée chez nous, mais
grâce à la présence de son amour «répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint»
(Rm 5, 5).
En tout temps, à la source de l’appel
divin, il y a l’initiative de l’amour infini de Dieu, qui se manifeste
pleinement en Jésus Christ. Comme je l’ai écrit dans ma première Encyclique Deus
caritas est: «En fait, Dieu se rend visible de multiples manières. Dans
l’histoire d’amour que la Bible nous raconte, Il vient à notre rencontre, Il
cherche à nous conquérir – jusqu’à la dernière Cène, jusqu’au Cœur transpercé
sur la croix, jusqu’aux apparitions du Ressuscité et aux grandes œuvres par
lesquelles, à travers l’action des Apôtres, Il a guidé le chemin de l’Église
naissante. Et de même, par la suite, dans l’histoire de l’Église, le Seigneur
n’a jamais été absent : il vient toujours de nouveau à notre rencontre – par
des hommes à travers lesquels il transparaît, ainsi que par sa Parole, dans les
Sacrements, spécialement dans l’Eucharistie» (n. 17).
L’amour de Dieu demeure pour
toujours, il est fidèle à lui-même, à la «parole édictée pour mille
générations» (Ps 105 [104], 8). Il faut donc ré-annoncer, spécialement aux
nouvelles générations, la beauté attrayante de cet amour divin, qui précède et
accompagne: c’est lui le ressort secret, la motivation qui ne fait jamais
défaut, même dans les situations les plus difficiles.
Chers frères et sœurs, c’est à cet
amour que nous devons ouvrir notre vie, et c’est à la perfection de l’amour du
Père (cf. Mt 5, 48) que Jésus Christ nous appelle chaque jour! Le haut degré de
la vie chrétienne consiste en effet à aimer “comme” Dieu; il s’agit d’un amour
qui se manifeste dans le don total de soi, fidèle et fécond. A la prieure du
monastère de Ségovie, peinée par la situation dramatique de la suspension dont
il était l’objet au cours de ces années, saint Jean de la Croix répond en
l’invitant à agir selon le dessein de Dieu: «Ne pensez à rien d’autre, sinon
que tout est disposé par Dieu; et là où il n’y a pas d’amour, mettez l’amour et
vous récolterez l’amour» (Lettre, 26).
C’est sur ce terrain d’oblation
ouverte à l’amour de Dieu et fruit de cet amour, que naissent et grandissent
toutes les vocations. Et c’est en puisant à cette source dans la prière, avec
une fréquentation assidue de la Parole et des Sacrements, particulièrement
l’Eucharistie, qu’il est possible de vivre l’amour envers le prochain dans
lequel on apprend à découvrir le visage du Christ Seigneur (cf. Mt 25, 31-46).
Pour exprimer le lien inséparable qui relie ces “deux amours”– l’amour envers
Dieu et celui envers le prochain – jaillissant de la même source divine et
orientés vers elle, le Pape saint Grégoire le Grand recourt à l’exemple de la
jeune pousse: «Dans le terrain de notre cœur, [Dieu] a d’abord planté la racine
de l’amour envers Lui, et puis, comme une frondaison, s’est développé l’amour fraternel»
(Moralium Libri, sive expositio in Librum B. Job, Lib. VII, cap. 24, 28; PL 75,
780D).
Ces deux expressions de l’unique
amour divin, doivent être vécues avec une particulière intensité et pureté de
cœur par ceux qui ont décidé d’entreprendre un chemin de discernement
vocationnel vers le ministère sacerdotal et la vie consacrée; elles en
constituent l’élément caractéristique. En effet, l’amour pour Dieu, dont les
prêtres et les religieux deviennent des images visibles – même si elles sont
toujours imparfaites – est la motivation de la réponse à l’appel à une
consécration spéciale au Seigneur par l’Ordination presbytérale ou la
profession des conseils évangéliques. La vigueur de la réponse de saint Pierre
au Divin Maître: «Je t’aime, tu le sais» (Jn 21,15), est le secret d’une
existence donnée et vécue en plénitude, et par là comblée d’une joie profonde.
L’autre expression concrète de
l’amour, celui envers le prochain, surtout envers les plus nécessiteux et les
plus souffrants, est le meilleur ressort qui fait du prêtre et de la personne
consacrée, un artisan de communion entre les gens et un semeur d’espérance. Le
rapport des consacrés, spécialement du prêtre, à la communauté chrétienne est
vital et devient aussi une part fondamentale de leur horizon affectif. A ce
sujet, le saint Curé d’Ars aimait répéter: «Le prêtre n’est pas prêtre pour
lui. […] il l’est pour vous.» (Le Curé d’Ars. Sa pensée – Son cœur, Foi
Vivante, 1966, p. 100).
Chers frères dans l’épiscopat, chers
prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et
vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles
générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute
attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des
associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou
à une consécration particulière. Il est important que dans l’Église se créent
les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme
autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu.
Ce sera la tâche de la pastorale des
vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un
élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une
familiarité croissante avec l’Écriture Sainte, et une prière personnelle et
communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre
l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne.
Mais par-dessus tout que l’Eucharistie soit le “centre vital” de tout
cheminement vocationnel: c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le
sacrifice du Christ, expression parfaite de l’amour, c’est là que nous
apprenons toujours plus à vivre selon le “haut degré” de l’amour de Dieu.
Parole, prière et Eucharistie constituent le trésor précieux qui fait
comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu.
Je souhaite que les Églises locales,
dans leurs différentes composantes, deviennent les “lieux” d’un discernement
attentif et d’une vérification approfondie des vocations, offrant aux jeunes
gens et aux jeunes filles un sage et solide accompagnement spirituel. De cette
manière la communauté chrétienne devient elle-même manifestation de l’Amour de
Dieu qui prend soin de tout appel. Une telle dynamique, qui répond aux
exigences du commandement nouveau de Jésus, peut trouver une réalisation
éloquente et singulière dans les familles chrétiennes, dont l’amour est
l’expression de l’amour du Christ qui s’est donné lui-même pour son Église (cf.
Ep 5, 32). Dans les familles, «communautés de vie et d’amour» (Gaudium et spes,
48), les nouvelles générations peuvent faire une admirable expérience de cet
amour oblatif. En effet, elles sont non seulement le lieu privilégié de la
formation humaine et chrétienne, mais elles peuvent représenter «le premier et
le meilleur séminaire de la vocation à une vie consacrée au Royaume de Dieu»
(Exhort. Apost. Familiaris consortio, 53), en faisant redécouvrir, justement à
l’intérieur de la famille, la beauté et l’importance du sacerdoce et de la vie
consacrée. Que les pasteurs et tous les fidèles laïcs sachent toujours
collaborer afin que se multiplient dans l’Église ces «foyers et écoles de
communion» sur le modèle de la Sainte Famille de Nazareth, reflet harmonieux,
sur la terre, de la vie de la Sainte Trinité.
Avec ces souhaits, j’accorde de tout
cœur la Bénédiction Apostolique à vous, Vénérables Frères dans l’épiscopat, aux
prêtres, aux diacres, aux religieux, aux religieuses et à tous les fidèles
laïcs, en particulier aux jeunes gens et jeunes filles qui se mettent avec un
cœur docile à l’écoute de la voix de Dieu, prêts à l’accueillir avec une
adhésion généreuse et fidèle.
Du Vatican, le 18 octobre 2011
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Bloger non officiel de la Paroisse Sainte-Madeleine de Rigaud, qui comprend aussi les communautés de Très-Saint- Rédempteur et de Saint- François-Xavier de Pointe-Fortune. P. Gustavo Quiceno
samedi 28 avril 2012
Message du Pape pour la journée mondiale de prière pour les vocations
vendredi 27 avril 2012
Liste de jeunes qui recevront le sacrement de la confirmation à notre église
54 jeunes feront leur confirmation aujourd’hui dans notre église.
Que Dieu vous bénisse à l’occasion de votre confirmation. Profitez de ce cadeau du Saint-Esprit.
Rigaud:
Hudson
St-Polycarpe: Tommy Bédard, Karilane Gauthier, Marie Lamontagne, Jérémy Langevin, Véronique Leblanc, Karl Turcotte.: Korine Beauchemin, David Bertrand, Guillaume Bertrand, Colin Bissonnette-Campeau, Camille Caron, Matisse Chan, Stéphanie Champagne, Ulric Dulude, Mikayla LeBlanc, Mylaine Lefebvre, Jacobe Legault, Kathleen MacMillan, Catherine Masse, Clodie Ménard-Lauriault, Charlotte Poudrier, Alex Remington, Andrew Roussac, Justin Séguin, Emilie Therrien-Thibault. Philippe Aspirot, Danick Bélanger, Mathieu Côté, Tristan Côté, Simon Drolet, Rose Dubois, Sarah Gordon, Méghane Guindon-Bertrand, Ludovic Manseau, Félix Lapointe, Samsarah Laurin, Zoé Lemoine, Florence Marier, Marie-Hélène Marier, Justine Marleau, Rosalie Meloche, Anne-Sophie Normand, Ève-Marie Normand, Émilie Ouellette, Kevin Ouellette, Camille Payant, Oriane Quenneville, Chloé Robillard, Anthony Roy, Sidney Salmaso, Vincent Séguin, Emily Sharp, Jade Théroux, Francis Vallée.
Que Dieu vous bénisse à l’occasion de votre confirmation. Profitez de ce cadeau du Saint-Esprit.
Rigaud:
Hudson
St-Polycarpe: Tommy Bédard, Karilane Gauthier, Marie Lamontagne, Jérémy Langevin, Véronique Leblanc, Karl Turcotte.: Korine Beauchemin, David Bertrand, Guillaume Bertrand, Colin Bissonnette-Campeau, Camille Caron, Matisse Chan, Stéphanie Champagne, Ulric Dulude, Mikayla LeBlanc, Mylaine Lefebvre, Jacobe Legault, Kathleen MacMillan, Catherine Masse, Clodie Ménard-Lauriault, Charlotte Poudrier, Alex Remington, Andrew Roussac, Justin Séguin, Emilie Therrien-Thibault. Philippe Aspirot, Danick Bélanger, Mathieu Côté, Tristan Côté, Simon Drolet, Rose Dubois, Sarah Gordon, Méghane Guindon-Bertrand, Ludovic Manseau, Félix Lapointe, Samsarah Laurin, Zoé Lemoine, Florence Marier, Marie-Hélène Marier, Justine Marleau, Rosalie Meloche, Anne-Sophie Normand, Ève-Marie Normand, Émilie Ouellette, Kevin Ouellette, Camille Payant, Oriane Quenneville, Chloé Robillard, Anthony Roy, Sidney Salmaso, Vincent Séguin, Emily Sharp, Jade Théroux, Francis Vallée.
mardi 24 avril 2012
29 avril 2012, 4e Dimanche de Pâque: Réflexion évangile
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,11-18.
Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse.
Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite.
Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »
"J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie.
Celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Le Père m'aime parce que je donne ma vie.
Je la donne de moi-même."
Celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Le Père m'aime parce que je donne ma vie.
Je la donne de moi-même."
Un mercenaire, c'est une personne qui ne travaille que pour le salaire.
Un bon berger, c'est une personne qui aime ses brebis.
Ce qui compte pour un mercenaire, c'est l'argent qu'il va gagner.
Ce qui compte pour un bon berger, ce sont toutes ses brebis.
Un mercenaire, lorsqu'il voit venir le loup, s'enfuit.
Un bon berger, lorsqu'il voit venir le loup, défend ses brebis.
Un mercenaire ne connaît pas ses brebis, n'en prend pas soin.
Un bon berger connaît ses brebis; il donne son temps, sa vie pour elles.
Un bon berger, c'est une personne qui aime ses brebis.
Ce qui compte pour un mercenaire, c'est l'argent qu'il va gagner.
Ce qui compte pour un bon berger, ce sont toutes ses brebis.
Un mercenaire, lorsqu'il voit venir le loup, s'enfuit.
Un bon berger, lorsqu'il voit venir le loup, défend ses brebis.
Un mercenaire ne connaît pas ses brebis, n'en prend pas soin.
Un bon berger connaît ses brebis; il donne son temps, sa vie pour elles.
Dans cette parabole, Jésus nous parle de lui.
Il veut nous faire comprendre combien il nous aime et prend soin de nous...
Il donne sa vie pour nous! Il reste toujours avec nous.
Nous pouvons lui faire confiance!
Il veut nous faire comprendre combien il nous aime et prend soin de nous...
Il donne sa vie pour nous! Il reste toujours avec nous.
Nous pouvons lui faire confiance!
CE RECIT EST POUR NOUS UNE BONNE NOUVELLE:
car il nous dit que Jésus nous aime. Il reste toujours avec nous, il ne nous abandonne jamais.
Il donne sa vie pour nous!
car il nous dit que Jésus nous aime. Il reste toujours avec nous, il ne nous abandonne jamais.
Il donne sa vie pour nous!
Jésus,
Dans cette histoire, il y a le mercenaire et le bon berger. Le mercenaire pense à l'argent; le bon berger pense à ses brebis . Souvent, dans mes rapports avec les autres, je ressemble au mercenaire. Les autres ne comptent pas vraiment pour moi. Je pense plutôt à mon profit... J'ai envie de recevoir plutôt que de donner. Parfois aussi, quand les autres vont mal, je les laisse tomber, Je les laisse seuls avec leur problème. Jésus, je veux ouvrir toute grande la porte de mon coeur! Je sais que tu es toujours avec moi. Je sais que tu me connais et que tu m'aimes. Aide-moi à te ressembler! Aide-moi à ne pas penser qu'à moi. Aide-moi à prendre soin des autres, à être avec eux, A ne pas les abandonner lorsqu'ils souffrent. Merci Jésus. Amen |
COMMENTAIRE
mardi 17 avril 2012
En memoire de Kateri Tekakwitha
KATERI TEKAKWITHA
KATERI TEKAKWITHA est née en 1656 à Auriesville (New
York) d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier. De nos
jours, mentionner les noms d'Innocent XI, pape à cette époque, et du
marquis de Tracy, lieutenant général du roi de France en Amérique de
1665 à 1667, ferait sourire vos amis, mais le souvenir de Kateri
demeure.
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enleva ses père,
mère et petit frère. La petite échappa à la mort, mais la maladie lui
laissa la vue affaiblie et le visage grêlé.
Avec les autres survivants, elle s'installa un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk. Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensaient aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchèrent un mari convenable.
Consternation des siens: elle ne voulut épouser aucun des prétendants. Bientôt gronda la colère, ses parents usèrent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fit. Son seul désir: recevoir le baptême.
Le baptême de Tekakwitha
En 1675, Jacques de Lamberville, jésuite, prit la direction de la Mission Saint-Pierre,
de Gandaouagué. La jeune fille lui confia le secret de son cœur –
devenir chrétienne ! Cependant. le P. de Lamberville, tout en admirant
sa simplicité et sa foi, l'obligea de suivre la voie ordinaire des
catéchumènes.
Six mois plus tard, le dimanche de Pâques1676, le missionnaire la baptisa. Elle avait vingt ans. Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorgea de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.
Son nouveau nom
Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au baptême elle reçut le nom de Catherine, en iroquois Kateri. Née à Ossernenon (Auriesville), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi, elle reçut le baptême à Gandaouagué (Fonda).
Sa fuite au Canada
Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évada de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur: "C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il, comme vous le connaîtrez bientôt. Gardez-le donc bien..." Le P. Frémin se rendit vite compte qu'elle était bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnèrent rapidement le cœur de toute la population.
Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle
assistait à la sainte messe. En tout elle était aussi fidèle que les
étoiles du firmament. Par ignorance, cependant, elle se laissait aller à
des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait
enjoint de les modérer. Il avait bien compris, pourtant, que ces
pénitences étaient le fruit de son amour très vif pour le Seigneur
Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût. Elle
faisait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement: à
cette époque, les églises étaient ouvertes à tout venant. Détail
intéressant, jamais elle ne se livrait à la contemplation quand, dans sa
cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombait.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on
permit à Kateri de faire sa première Communion. Dès lors, elle progressa
comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune
Amérindienne illettrée parvint même ici-bas à ce que les théologiens
nomment "l'union divine". Avec quelques amies, elle songea alors à
fonder une communauté de religieuses indigènes, mais son directeur
spirituel, persuadé qu'elle était trop jeune dans la foi pour une
fondation de cette sorte, l'en dissuada. Il ne faut pas se surprendre
qu'environ quarante ans plus tard, sa biographie traduite en espagnol
facilita l'établissement des premières clarisses indiennes au Mexique,
parmi lesquelles une descendante de l'empereur Montezuma.
Le 25 mars 1679, le P. Frémin permit à Kateri Tekakwitha de
prononcer privément le vœu de virginité et de se consacrer à Notre-Dame
qu'elle aimait éperdument.
Sa sainte mort
Au début de 1680, sa santé qui n'avait jamais été florissante s'altéra davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre. Le mardi de la Semaine Sainte, elle reçut le saint Viatique. On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé. Le lendemain, elle ne s'opposa pas au départ de ses compagnes pour la cueillette du bois de chauffage et les assura qu'elle ne mourrait pas avant leur retour. Il en fut ainsi. Un peu après trois heures, en murmurant: "Jésus, Marie", elle alla à la rencontre du Seigneur. Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devint d'une beauté à ravir les missionnaires et tous les siens.
Grâce à son intercession, partout à travers la
Nouvelle-France, les Indiens et les colons commencèrent presque aussitôt
à obtenir du Ciel des faveurs, voire des miracles. Faudrait-il
s'étonner alors que des biographies de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha
aient paru en quatorze langues différentes. Ainsi se perpétua son
souvenir à travers le monde. Le 3 janvier 1943, S.S. Pie XII la déclara
"Vénérable", proclamant qu'elle avait héroïquement pratiqué les vertus
chrétiennes. De tous côtés on continua d'implorer son aide. En 1980,
tricentenaire de son entrée en Paradis, le pape Jean-Paul II décida que
le temps était enfin venu de l'élever au rang des Bienheureux de la
sainte Église.
Cause de Kateri, C.P. 70, Kahnawaké, QC
J0L 1B0, Canada
Pourquoi Kateri Tekakwitha est-elle une des fondatrices
de l’Église du Canada ?
par le père Jacques Bruyère, s.j.
Fondateur dit : pionnier, bâtisseur,
organisateur. On comprend très bien que Mgr de Laval en soit un. Il a
bâti l'Église du diocèse de Québec, en fut le premier évêque, travailla
inlassablement à développer son diocèse. Les religieuses de la Chanté de
Montréal et les Dames de la Congrégation méritent ce titre pour avoir
été les premières en Nouvelle-France à créer des institutions
telles que les hôpitaux, les hospices et les écoles pour les jeunes.
Plus tard, Mère E. Bruyère fonde les Sœurs de la Charité à Ottawa et
grâce à elle se développe ce diocèse, tout en appuyant l’effort
missionnaire en Amérique et au-delà des mers.
Mais comment une petite fille affaiblie par la
petite vérole, au point d’en devenir presque aveugle, peut-elle être
reconnue comme une des fondatrices de l’Église canadienne ?
Tout d'abord, Kateri Tekakwitha est née dans ce qui est aujourd'hui le nord-ouest des États-Unis, sur les bords de la rivière Mohawk. Ce
n'est qu'à l'âge de 20 ans, une fois baptisée par le Père Lambervllle,
qu'elle s'enfuit vers le nord, pour aboutir à la Mission de
Ste-Madeleine de Laprairie, et qu'elle commence à briller parmi les
siens comme un ange de charité et de piété. Ce ne fut pas long qu'elle
servait de modèle aux autres Agniers, surtout après avoir déménagé avec
eux à la Mission de Saint-François-Xavier (la Côte Sainte-Catherine
d'aujourd'hui). Elle y engagea des jeunes Agnières, ne pouvant réaliser
son rêve de devenir religieuse avec des compagnes indiennes, pour
aller convertir tous les siens de la Vallée des Mohawks. Ce fut la
bande à Kateri qui se dévoua auprès des vieillards, des malades et de
tous les fidèles de la Mission. Pendant
les 4 ans qu'elle vécut sur les bords du Saint-Laurent, elle fut
admirée par les siens, surtout par les missionnaires qui tour à tour lui
servirent de Pères spirituels : les Pères Chauchetière, Frémin et
Cholenec.
Il a fallu attendre après sa mort, en 1680, pour
la reconnaître comme une sainte et sa réputation se répandit rapidement
grâce aux Relations des Jésuites et aux missionnaires eux-mêmes, qui la firent connaître à Québec, au lac St-Jean et en Europe.
Mais pour quel motif spécial la considère-t-on
comme fondatrice de l’Église canadienne?
C'est qu'à deux reprises au moins, elle sauva la mission du Canada de l’extermination des mains des Iroquois.
C'est qu'à deux reprises au moins, elle sauva la mission du Canada de l’extermination des mains des Iroquois.
Voici comment le P. Henri Béchard, s.j., dans son livre si bien documenté sur Kateri, Kaiatanoran Kateri Tekakwhita, rapporte ces faits authentiques.
« Mais la plus grande grâce de Kateri est sans contredit la conservation de la mission. Le P.
Cholenec affirme : « Nous ne pouvons attribuer cette conservation qu’à
ses prières et à ses précieux ossements que nous possédons. Elle est
une puissante protectrice contre tous les ennemis visibles et invisibles
de cette mission et de toute la colonie française.
Car n'est-ce pas une merveille bien surprenante
qu'une petite poignée de gens, tels que sont les nôtres au Sault en
comparaison de cinq nations iroquoises, tiennent tête cependant à ce
grand nombre d’ennemis animés contre eux jusqu’à la fureur, les battent,
les tuent et les vont prendre esclaves jusqu'à la porte de leur
village. Il est vrai que nous avons perdu, dans cette longue guerre, tous
nos braves anciens et la meilleure partie de nos guerriers ; mais pour
une centaine que nous avons perdus, on en compte plus de 700 de leurs
plus braves tués, ou par nos Indiens seuls ou par nos Indiens et les
Français combattant ensemble contre eux. »
Un jour, les guerriers de Kahnawakon
accompagnèrent un convoi au fort Cataracoui. En cette saison, il ne
restait à demeure que les vieillards, les femmes et les enfants qui
s'activaient à transporter le village, charriant, portant, traînant
leurs effets jusqu'au quatrième emplacement (Kanatakwenké) de la mission
sur la rivière Suzanne,
près des rapides de Lachine. L’ennemi n'ignorait pas la situation et
une vingtaine de guerriers aurait suffi à supprimer toute la population. Mais
il ne se passa rien, seule une troupe investit l'ancien village. Des
guerriers dissimulés près de l'endroit où Kateri Tekakwitha avait été
enterrée virent arriver cinq ou six canots remplis de trente femmes,
dont certaines étaient des plus réputées et de la bande à Kateri. Ils
leurs dressèrent un guet-apens et, à l'accostage, ils firent pleuvoir
une grêle de coups sur leurs embarcations. Une des plus vieilles et
braves femmes se mit à dire à haute voix les litanies de Notre-Dame. Les
femmes réussirent à s'éloigner sans la moindre atteinte, quoique
plusieurs ennemis, fous de rage, s'étaient jetés à l'eau pour se saisir
de leurs canots. La vue de la tombe de Kateri « aveuglait nos ennemis
et inspirait cette assurance et cette présence d'esprit à ces pauvres
femmes pour se retirer de leurs mains », dit le P. Cholenec.
Une autre bande de chrétiennes rencontra dans
les bois un corps d'année venu du canton agnier. Plusieurs étaient
parentes de guerriers. Ceux-ci se voyant découverts et craignant que
l'alerte fût donnée, voulurent rebrousser chemin. Ils cherchèrent à
ramener ces femmes avec eux, mais elles résistèrent. Ces chrétiennes
préféraient mourir plutôt que de renoncer à la prière. Libre
à eux de les tuer comme leurs esclaves ! Étonnés de cette attitude,
mais ne voulant pas se venger sur elles, ils prirent le parti de les
conduire à Sault, pour conclure une trêve avec les chefs de la Mission. Tout
le monde pensa que seule une attention particulière de la vierge
agnière pour ses compatriotes pouvait expliquer la bonne tournure des
événements, grâce à ces courageuses Iroquoises.
Ainsi, la vierge agnière était devenue la sainte
de la Nouvelle-France, celle sur qui l’on pouvait compter, celle qui
attirait à son tombeau les liens de toutes conditions et de toutes
races : «Tous les Français de ce nouveau monde, écrit le P. Cholenec,
ont aussi une vénération particulière pour notre Kateri. Ils en parlent
partout avec éloge et ils la regardent, aussi bien que les Indiens,
comme une puissante patronne que Dieu leur a donnée au ciel, pour le
conservation du pays... et partout on l'invoque comme telle. »
La mission conservée, comme on le sait,
contribua à le sauvegarde de toute la colonie française, et par sa
position stratégique dans la Nouvelle-France et par ses valeureux
guerriers dévoués par-dessus tout à défendre et à propager leur foi. De
plus, comme les convertis chrétiens ne faisaient plus qu'un avec leurs
aillés français, ils formaient ainsi un important réseau intérieur ;
ils arrêtaient souvent dans l’œuf les pires foyers d'extermination des
ennemis de la colonie, qui se trouvaient par le fait même les ennemis
de leur foi.
Certains furent fidèles jusqu’au martyre
Le grand historien F.-X. de Charlevoix, –
mandaté par Louis XIV pour faire le récit de ce qui s’était passé en
Nouvelle-France jusqu'à cette époque, et qui séjourna à Kahnawaké vers
1721, – écrit en ces termes l'éloge de cette sainte fille, si célèbre
sous le nom de Catherine Tegahkouita : « La Nouvelle-France a eu ses
apôtres et ses martyrs et a donné à l’Église des Saints dans tous les
états ; et je ne crains point de dire que les uns et les autres
auraient fait honneur aux premiers siècles du Christianisme. J'en ai
fait connaître plusieurs, autant que me l’a permis la suite de cette
Histoire. On a donné au public la vie de quelques-uns ; mais Dieu, qui
en a tiré sa gloire pendant leur vie, par les grandes choses qu'Il a
faites par eux ; par l’éclat que leur sainteté a jeté dans ce vaste
Continent ; par le courage qu'Il leur a inspiré, pour fonder avec des
travaux immenses une nouvelle Chrétienté au milieu de la plus affreuse
Barbarie, et pour la cimenter de leur sang, n'en a choisi aucun pour
déployer sur leurs tombeaux toutes les richesses de sa puissance et de
sa miséricorde ; et I1 a fait cet honneur à une jeune néophyte,
presqu'inconnue à tout le pays pendant sa vie, Elle est depuis plus de
soixante ans universellement regardée comme la Protectrice du Canada, et
il n’a pas été possible de s’opposer à une espèce de culte, qu’on lui
rend publiquement. »
La fête de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha est célébrée le 17 avril
La réserve de Kahnawake également connue sous le nom de Caughnawaga, est située sur la rive sud du lac Saint-Louis, à 10 kilomètres au sud-ouest de Montréal.
La superficie de la réserve est de 5 059,17 hectares. On y accède par les routes 132, 138 et 207.
La population de Kahnawake est de près de 8 000 personnes, dont plus de 6 500 résident sur le territoire de la réserve. C'est l'établissement autochtone le plus populeux au Québec.
Kahnawake est l'une des trois communautés de la nation des Mohawks au Québec. Fondée pendant la deuxième moitié du dix-septième siècle, la mission iroquoise à l'origine du village de Kahnawake a été relocalisée quatre fois avant d'aboutir à l'emplacement actuel de cette communauté. En mohawk, Kahnawake signifie « au rapide », en raison de la proximité du Sault Saint-Louis de la période historique, qu'on désigne aujourd'hui du nom de rapides de Lachine. C'est à partir de cette communauté qu'ont été établies celles de Kanesatake et d'Akwesasne.
Les langues d'usage sont le mohawk et l'anglais.
SANCTUAIRE DE LA BIENHEUREUSE KATERI TEKAKWITHA
Mission St-François-Xavier -[dite du Sault St-Louis]
La Mission St-François-Xavier
fut établie en 1667, d’abord à Laprairie à 15km en aval du Kahnawake
d'aujourd'hui. On déménagera quatre fois avant de s'établir
définitivement sur le site actuel vers 1716/17.
voir le site : http://users.mmic.net/maranatha/Sanctuaire.html
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Les dicussions qui en suivi lorsque fut mis ce sujet :
Le texte que nous recevons pour la seconde fois sur
le parcours de cette femme Mohawk qui a rejoint la religion catholique
ne me semble pas a sa place dans notre forum.
Chacun a le droit d'avoir ses opinions et je suis un ardant défenseur de la liberté de pensée.
Mais dans ce cas-ci, ce n'est pas l'histoire de la femme Mohawk qui est simplement rapportée, mais la version catholique de sa vie. On nous parle de sa "sainte mort", de son élévation au rang de "bienheureuse" par le pape Jean Paul II(extrémiste de droite, c'est mon opinion).
Et donc dans ce cas, nous ne sommes plus dans la relation simplement historique de l'évènement mais dans la vision exclusivement catholique des faits. Donc partiale ! Et il me semble que cela n'a pas sa place sous cette forme là dans notre forum.
Merci de m'avoir lu.
Spirit of Shenandoah
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L’attention de Spirit of Shenandoah
Je te trouve très intra gisant. Mon document
n'est nullement orienté mais est simplement un fait qui a existé que
cela te plaise ou pas. De nombreux Amérindiens ont été converti au
catholicisme (on ne peut pas changer l'histoire) et le sont encore de
nos jours. Faut-il pour cela en faire abstraction et les oublier ??????
Si nous passons par ton raisonnement , il
nous est alors totalement interdit de parler de la spiritualité cela
touchant aussi une croyance.
Il faudrait que vous compreniez enfin un jour
que les Amérindiens ne sont pas des êtres à part je ne pense qu'eux
même aimeraient et accepteraient d'être considérés ainsi .Il ne faut pas
se cacher la face et accepter de voir ce qu'il y a de bon et de moins
bon et surtout d'accepter la réalité.
A ce que je sache tu n'es pas Amérindien
alors je ne vois pas en quoi prendre une telle position et estimer que
ce sujet n'a rien à faire ici.
Je suis encore, à ce jour la fondatrice de
cette communauté et je pense avoir à ce jour toujours traité les
Amérindiens avec respect (avec leur appui et aide) la plupart des
sujets leur étant soumis et approuvés ou discutés avec certains.
Si j'ai mis ce texte (et si je l'ai mis pour
la deuxième fois je m'en excuse c'est une erreur de ma part, mais qui ne
change en rien le problème) c'est que j'ai estimé que la vie de cette
femme fait partie de la vie des Amérindiens et qu'elle est et restera
Amérindienne religion ou pas.
Si tu as des problèmes avec les religions, ce n'est pas mon problème.
Me doutant de la réaction de certains, j'avais bien ajouté que cela était aussi la vie des Amérindiens.
Cordialement
May
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Je suis Huronne de Wendake et nous vouons un grand respect à Kateri Tekakwitha et la prions..... Et comme le dit May Lys:
"De nombreux Amérindiens
ont été converti au catholicisme (on ne peut pas changer l'histoire) et
le sont encore de nos jours. Faut-il pour cela en faire abstraction et
les oublier ??????"
Manon
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Bonjour May lys
Je suis d’accord avec toi May se que tu dis moi je reste prés de la réserve Caughnawada
et ses des gens très sympathique et même si il en a qui son catholique
sa ne fais pas du mauvais pour sa je connais très bien les gens qui se
trouve sur cette réserve la...
Merci a l’avance
Comme cela est difficile de bien s'expliquer afin d'être bien compris....
Je suis tout le contraire d'un intransigeant... et que des
Amérindiens se soient convertis et se convertissent encore est leur
droit le plus respectable.
Où ai-je suggéré de faire abstraction de cela ?
Bien sur qu'il est bien et profitable de parler de spiritualité et même de confronter notre manière de la concevoir.
Bien sur qu'il est bien et profitable de parler de spiritualité et même de confronter notre manière de la concevoir.
Je n'ai jamais considéré les Amérindiens comme des êtres "a part".
N'ayant pas gardé le texte, il ne m'est pas possible de
reprendre les termes exacts qui y étaient employés et je ne veux en
aucun cas lancer une dispute. Bien sur que ce sujet a sa place ici,
mais j'aurais préféré que ce soit un récit en termes neutres.
Les expressions "sainte mort" et "élevée au rang de
bienheureuse", par exemple, ne sont pas neutres. Ils ne sont employés
que par les personnes de religion catholiques. Ni les protestants, ni
les juifs, ni les musulmans, ni les non-croyants n'emploient ce
vocabulaire.
Je n'ai nulle part émis la moindre critique sur la manière dont
les Amérindiens étaient traités sur le site et il est tout-à-fait
évident que la vie de cette femme fait partie de l'histoire des
Amérindiens de ces contrées. Et que les Amérindiens pratiquant cette
religion la vénère; je n'y vois pas de problème.
Je n'ai aucun problème avec les religions, sois-en sûre, mais
il me semble qu'un récit historique est plus intéressant pour tout le
monde quand il n'y a pas de prise de position dans la manière de le
présenter. Et ce n'est pas ce que j'ai ressenti.
Mais ce n'est que mon avis à moi tout seul.
Cordialement
Jacques - Spirit of Shenandoah
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"Comme cela est difficile de bien s'expliquer afin d'être bien compris...."
Ouiiiiii cela est bien vrai, surtout sur le net .....
Je n'ai pas mal pris
le message de SpiritofShenandoah.... j'ai écrit que Kateri Tekakwitha
était une grande femme à nos yeux juste à titre informatif...... Pour
moi, tout le monde a droit à son opinion même différente de la mienne .... Je ne donnais pas mon opinion finalement .... J'espère n'avoir blessé personne de par mon message ........
J'ai repris une partie du message de May Lys pour la première phrase parce que c'est vrai.....
De nombreux
Amérindiens ont été converti au catholicisme (on ne peut pas changer
l'histoire) et le sont encore de nos jours. Faut-il pour cela en faire
abstraction et les oublier ??????"
De mon côté, tout est bien correct, soyez-en tous assurés ....
Manon
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Suis tout à fait d'accord avec toi Manon, chacun à le droit à son opinion à condition de ne pas être radical.
L'histoire de Kateri Tekakwitha, je ne peux
pas l'inventer et ne peut mettre que ce qu'il a été dit à son sujet,
d'ou la reprise du texte, je ne vois pas l'importance en quoi le mot
"sainte" peut déranger, cela n'est que la réalité dans ce cas pourquoi
employer "l'esprit" untel ou le "dieu" soleil etc..... (Inca) dans
d'autres sujets.
Je ne comprends pas pourquoi lorsque l'on
parle d'une chose qui a existé, cela vous parait incongrue à partir du
moment que cela touche la religion catholique. J'ai bien parlé l'autre
jour que des amérindiens s'étaient convertis à l'islam et personne n'a
bougé. Ce n'est que la vérité alors pourquoi le nier.
Tu nous dis Spirit of Shenandoah
«Je n'ai nulle part émis la moindre critique sur la manière dont les
Amérindiens étaient traités sur le site et il est tout-à-fait évident
que la vie de cette femme fait partie de l'histoire des Amérindiens de
ces contrées. Et que les Amérindiens pratiquant cette religion la vénère; je n'y vois pas de problème."
Alors ou est le problème???? Tu dis que
c'est ton avis personnel et cela est ton droit le plus strict. Que tu
donnes ton avis pas de problème, mais de là à dire que c'est un sujet
qui n'a pas lieu d'être sur bâton de parole, je ne pense pas que c'est à
toi d'en juger. Que ce sujet ai été traité ainsi c'est que j'ai repris
fidèlement les textes, ce n'était pas à moi d'en changer le sens. Fais
toi même des recherches à ce sujet et tu verras qu'il est traité ainsi
que ce soit par des religieux ou non et que l'on le veuille ou non elle
est reconnue comme "sainte" et on ne peut pas le changer.
Pourquoi détourner un sujet et l'arranger ? Pour ménager des sensibilités ? Ce n'est pas ce que je cherche.
Pourquoi détourner un sujet et l'arranger ? Pour ménager des sensibilités ? Ce n'est pas ce que je cherche.
Quant à Toi Manon, tu n'as nullement blessé
quelqu'un, tu as donné ton avis ce qui est tout a fait normal, je n'en
attendais rien d'autre de ton message. Merci.
Cordialement
May
--------------------------------------------
Bonjour May
Je suis toute nouvelles sur le site, alors
je regarde un peu les membres et j'ai lu ton article sur Kateri c'est
vraiment bien, je suis de Montréal et je suis allé visiter le
sanctuaire, c'est une petite Sainte exemplaire,
A bientôt
Melijo
--------------------------------------------
Bonjour May,
Je suis tellement contente que vous
connaissiez bien Katérie! Moi je la connais depuis très longtemps je
connais toutes sont histoire et je la prie souvent. Je suis catholique
et je n'ai jamais encore été au Saint Martyrs Canadien, endroit où l'on
parle beaucoup d'elle et des pères qui l'on baptiser. On y raconte en
même temps toute sa vie et la vie des huit Martyrs canadiens: Le Père
Isaac Jogues, Jean de Brébeuf, Noel Chabanel, Antoine Daniel, Gabriel
l'Allemant, Jean de la Lande, René Goupil, Charles Garnier. Tous étaient
des amis des Indiens sauf des Iroquois qui les ont torturé et mis à
mort. Mais les bons pères missionnaires sont tout de mêmes retourné
auprès des indiens pour les convertir. Ont ne vois plus grand monde de
courageux aujourd'hui hélas!
samedi 14 avril 2012
15 avril 2012: Deuxieme Dimanche de Pâques
Mot de accueil, introduction aux lectures et petite réflexion de l'évangile
Accueil:
Dans le prolongement de la grande fête de Pâques, nous sommes de nouveau rassemblés pour célébrer notre foi. Comme les premiers disciples, nous croyons que Jésus est toujours vivant. Puisse cette célébration raffermir notre foi au Ressuscité. Laissons sa miséricorde réconforter nos cœurs blessés.
Introduction aux lectures
1re lecture: L’assurance de la résurrection et de la vie éternelle peut-elle changer nos vies comme elle a changé celle des premiers chrétiens?
2e lecture: Diverses croyances contradictoires divisent la communauté des premiers temps de l’Église. En qui, en quoi faut-il croire?
EVANGILE DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST SELON SAINT JEAN
19 Au soir de ce premier jour de la semaine, les portes étaient fermées par peur des Juifs là où les disciples étaient réunis. Jésus vint et se tint au milieu d’eux. Il leur dit :
— “Soyez en paix !”
20 Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté, et ce fut la joie pour les disciples qui voyaient le Seigneur.
21 Et puis il leur dit de nouveau :
— “Soyez en paix ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.”
22 Ayant dit cela, Jésus souffla vers eux et leur dit :
— “Recevez l’Esprit Saint. 23 Ceux à qui vous enlèverez les péchés, ils leur seront enlevés ; quand vous les maintiendrez, ils seront maintenus.”
24 L’un des Douze était Thomas, surnommé le Jumeau ; il n’était pas avec eux pour cette venue de Jésus. 25 Comme les autres lui disaient :
— “Nous avons vu le Seigneur”, il leur répondit :
— “Tant que je ne vois pas ses mains avec la marque des clous et que je ne mets pas le doigt dans la marque des clous ; tant que je ne mets pas la main dans son côté, je ne crois pas.”
26 Et voilà que de nouveau, huit jours plus tard, les disciples étaient à l’intérieur et Thomas avec eux. Alors que les portes étaient fermées, Jésus vint et se tint au milieu. Il dit :
— “Soyez en paix.”
27 Ensuite il dit à Thomas :
— “Mets ici ton doigt, regarde mes mains. Avance ta main et mets-la dans mon côté. Cesse de nier, et crois !”
28 Pour toute réponse Thomas lui dit :
— “Tu es mon Seigneur et mon Dieu !”
29 Et Jésus lui dit :
— “Tu m’as vu et tu crois. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui croient.”
RÉFLEXION
Jésus envoie ses apôtres
Appelés à nous libérer mutuellement en nous pardonnant les uns les autres
Jésus ressuscité se manifeste «le dimanche», le premier jour de la semaine. Les chrétiens ne se réunissaient pas tous les jours. Ils avaient eux aussi, leur travail, leur vie quotidienne. Ils ne pouvaient pas toujours être ensemble. Or, c’est dans le cadre de leur «rencontre hebdomadaire» que Jésus vient. Ceci nous indique que la foi n’est pas une affaire strictement personnelle, ou individuelle. La présence du Christ ressuscité est surtout ressentie, expérimentée, dans le cadre de nos rencontres communautaires, lorsque nous sommes réunis en Église.
Quand nous lisons cet évangile, il y a un détail très important qui risque de passer inaperçu. Saint Jean nous dit que c’était après la mort de Jésus, le soir du « premier jour de la semaine ». C’est du dimanche qu’il s’agit. Thomas n’était pas présent ce soir-là. Il devra attendre huit jours plus tard, c’est-à-dire le dimanche suivant. C’est chaque dimanche que Jésus rejoint les communautés rassemblées en son nom. Il vient pour nous recréer, nous renouveler. Sa résurrection a été pour nous « une lumière radieuse » (Isaïe 60. 1). Elle vient changer le regard que nous portons sur notre vie et celle des autres. Avec Jésus ressuscité, nous apprenons, nous aussi à faire miséricorde.
A l’heure où un très grand nombre de baptisés ne fréquentent plus les églises, nos rassemblements dominicaux sont importants et nous permettent d’entretenir et vivifier notre foi de croyants! On ne peut vivre sa foi seul : la foi a besoin de se nourrir de la parole de Dieu et de s’alimenter de la foi des autres. Alors qu’ils étaient réunis pour célébrer l’eucharistie, «Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.»
En ce dimanche, nous te prions, Seigneur : rends-nous plus disponibles à la force de la foi. Sois avec nous pour que nous soyons plus courageux dans le témoignage. Garde-nous plus généreux dans la pratique de la charité fraternelle. « Toi qui es Lumière, toi qui es l’amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ». Amen
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