vendredi 19 avril 2013

En avance pour les sépultures ! En retard pour les messes du dimanche !




Les habitudes ! Celles prises depuis des années et ancrées dans un ensemble de population, dans un « collectif »... peuvent-elles être un jour modifiées ? Il est permis de rêver.

Nous avons tous constaté dans nos régions deux phénomènes contradictoires qui donnent à réfléchir aux prêtres et autres responsables (laïcs) de la Pastorale.
Deux attitudes que nous pouvons et devons remettre en question :

l  Un certain nombre de personnes – il s'agit surtout de voisins, d'amis et de vieilles connaissances – attendent à la porte ou dans la proximité de l'église, trois quarts d'heure avant la célébration des sépultures !
l  Le Dimanche – qui est le jour du Seigneur – marqué par la Célébration de la messe ou de l'Eucharistie dans les villes et villages qui ont la chance, et le bonheur, d'avoir l'église ouverte ce jour-là, il n'est pas rare de voir arriver quelques paroissiens en retard, et même parfois très en retard, semble-t-il pour « prendre un air de messe ». S'agit-il des mêmes personnes ?! Cele doit bien être le cas, quelquefois ! Cette deuxième habitude est pour le moins regrettable.

Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi cette contradiction ?
Réfléchissons un peu sur ces deux comportements.

Quand il s'agit d'être solidaire avec les familles éprouvées, nous savons manifester notre présence et prendre le temps d'accomplir une démarche d'humanité. Question de respect et de fraternité attentive.
Quand vient le moment de célébrer le Christ mort et ressuscité, le Vivant qui donne sens à nos vies et ouvre nos horizons humains sur la lumière que nous apporte Sa Pâques (= le SALUT), nous ne prenons pas garde au mystère qui se joue et se vit à cette Heure et à cet endroit-là, et nous manquons d'égards et de reconnaissance envers le Don du Seigneur, envers la grâce inouïe que Dieu nous fait.
Mais c'est ainsi, c'est la réalité; et pourtant, n'en prenons pas notre parti. Ne serait-ce pas tout simplement parce que nous restons encore dans le registre de la religion, de notre religion, c'est à dire que nous nous relions par un geste (un « effort ») personnel à un Dieu plus ou moins vague, et que nous n'avons pas encore vraiment découvert le Christ présent aujourd'hui à Sa façon dans nos coeurs et dans nos vies, et dans la vie du monde aussi, ce qui est l'essentiel de la FOI, de la foi chrétienne.
Il y a encore un passage, des passages à faire.

Jésus et Son Eglise nous proposent des moyens et des temps forts pour progresser dans notre vie d'enfants de Dieu.
Mais quellle est notre FOI ?

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